Agression au CHUM : les réactions se multiplient
Après le grave incident, survenu au CHUM jeudi dernier, où six personnes ont été blessées dont deux agents de sécurité gravement touchés au visage, l'intersyndicale de la santé et d'autres syndicats mais aussi la direction du CHUM réagissent.
L'intersyndicale dénonce les faits survenus en marge d'une rencontre entre le nouveau Directeur du CHUM, Jérôme Le Brière, arrivé début mars et les organisations syndicales.
Elle déplore également le dispositif de contrôle pour accéder aux services administratifs du CHUM, le considérant démesuré.
Dans le communiqué envoyé par l'intersyndicale, les représentants disent vouloir "rétablir la vérité" et dénoncent les menaces et insultes adressées, selon eux, par certains agents de sécurité, à la délégation. De plus, ils rappellent aussi "des tentatives d'agressions":
Nous avons été pris dans un guet-apens, commandité par qui ? Dans quel but ?
La CGTM santé réagit de son côté et précise qu'elle ne s'associe pas à cette déclaration. Elle appelle également à l'apaisement, comme l'explique Magalie Zamor, secrétaire général de la CGTM:
Il est important, en ce moment, que ce soit pour les syndicalistes, pour la sécurité, pour l'administration du CHUM, du ministère ou de l'ARS, de ne pas lancer de l'huile sur le feu. Les propos doivent donc aussi être mesurés.
Le syndicat appelle donc à la responsabilité mais dénonce tout de même, une nouvelle fois, la gestion de cette crise sanitaire par le CHUM.
L'hôpital, de son côté, réagit également, par la plume d'Yvon Pacquit, le Président du Conseil de surveillance du CHU de Martinique. Par voie de communiqué, ce-dernier dénonce et condamne "cette escalade de la violence à laquelle nous devons nous opposer par tous les moyens".
Il demande également que cette affaire "soit traitée en priorité et que le CHUM mette en œuvre toutes les suites disciplinaires, judiciaires et pénales qu'elle mérite".
Dernière réaction en date, au moment où nous rédigeons cet article, celle du syndicat Force Ouvrière, "qui ne saurait tolérer ce type de comportement et condamne fermement toutes les formes de violence".
FO rappelle également que "seul le dialogue permettra de convaincre et de trouver des solutions acceptables par tous".
Pour finir, le syndicat appelle les soignants à se recentrer sur leurs missions qui sont de prendre en charge et soigner les patients.
