Les assises du deuil périnatal se déroulent aujourd’hui à Fort-de-France

Une manifestation est organisée aujourd’hui à Lakoudigital à Fort-de-France, par l’association Zétwal An Syel, à la vieille de la journée internationale de sensibilisation au deuil périnatal.

Lancée il y a 3 ans, Zétwal An Syel a déjà mené de nombreuses actions pour sensibiliser au deuil périnatal, tels que des groupes de paroles, des ateliers, un livre dédié aux parents endeuillés ou encore un fonds de solidarité.

Au programme aujourd’hui : deux tables-rondes sur la vie professionnelle et deuil périnatal et sur le tabou de la fausse couche précoce.

Une situation qui touche chaque année une centaine de familles en Martinique et environ 7 000 en France.

Pour Mathilde Edmond-Mariette Minoton, la présidente de Zétwal An Syel, échanger sur les composantes qui entourent la survenue d’une fausse couche précoce est primordial.

Nous allons réfléchir à comment faire pour arrêter de minimiser l’expérience de ces familles qui le vivent très souvent, dans le secret de leurs foyers

Éliminer le tabou

Apporter les outils nécessaires aux familles concernés fait aussi parti des missions de l’association.

Ces familles n’ont pas forcément d’outils pour comprendre pourquoi c’est arrivé, en comprendre les conséquences et savoir comment elles peuvent être prises en charge par la suite, au niveau médical ou psychologique

Selon la présidente, il existe un manque de considération dans le milieu professionnelle pour les employés concernés par le deuil périnatal.

Il y a une grande souffrance chez les personnes concernées car il y a un manque de considération qui vient souvent du silence. Les gens se demandent comment aborder une femme enceinte qui revient sans bébé

D’où l’importance d’amener ce sujet dans les entreprises, soutient Mathilde Edmond-Mariette Minoton.

Il faut faire en sorte que les salariés puissent s’exprimer, que les RH considère le sujet afin qu’elles soient conscientes que c’est un traitement différent des autres deuils