Les écosystèmes marins en Guadeloupe : 12 conférences pour en parler
C’était le lancement officiellement, hier soir (mercredi 29 novembre), à l’Aquarium, d'une série de 12 conférences scientifiques sur les écosystèmes marins en Guadeloupe.
Cette série de conférences scientifiques sur les écosystèmes marins en Guadeloupe sont organisées par l’Ecole de la mer, en collaboration avec EDF Archipel Guadeloupe.
Etudiants et grand public ont participé à ce premier rendez-vous, hier soir (mercredi 29 novembre), à l'Aquarium.
L’objectif était d’ouvrir le débat sur le milieu marin des récifs coralliens et sur l’impact du blanchissement de nos écosystèmes.
La conférence était animée conjointement par Charlotte Dromard, maître de conférences à l'université des Antilles.
Elle est revenue sur le phénomène du blanchissement des coraux, qui souffre de la chaleur, mais aussi de menaces plus locales comme la qualité de l'eau, les maladies coralliennes. Elle a rappelé combien ces récifs sont cruciaux et leur rôle fondamental.
L’idée étant d'échanger sur ces différentes perturbations et voir comment, nous, à notre échelle, on peut réagir et proposer des solutions.
A ECOUTER Charlotte Dromard, maître de conférences à l'université des Antilles
Plusieurs thèmes
Plusieurs thèmes seront déclinés au fil des conférences, comme le précise, Marianne Aimar, directrice d'IGREC Mer (Initiative guadeloupéenne pour la restauration des écosystèmes marins).
L'idée, c'est de leur montrer un peu ce qui se passe sous l'eau. Aujourd'hui, on parle coraux et blanchissement, ce sera le premier thème. En janvier, on va parler avec Olivier Gros, de l'université, de la mangrove et de la superbactérie qu'il a trouvé. Et à chaque conférence, l'objectif sera de donner la parole à un acteur du territoire, soit une institution, soit un enseignant de l'université, soit un enseignant de l'université. Ça peut être des directeurs, présidents d'association, qui présenteront leurs actions, comment localement les gens se mobilisent et bougent pour faire que notre environnement, notamment marin, se porte mieux.
Pas sans conséquences sur nos terres
L’idée, explique Mariane Aimar, c’est aussi de montrer que les coraux sont de plus en plus dégradés, avec un blanchissement majeur cette année. Ce qui ne sera pas sans conséquences sur nos terres.
Moins on a de coraux qui forment une barrière sous l'eau et plus on va avoir une érosion sur le littoral, plus on va avoir des vagues qui vont pénétrer à l'intérieur des terres et en Guadeloupe, à part Saint-Claude et Morne-à-l’Eau, toutes les communes sont sur le littoral.
C'est important qu'au niveau des institutions, du grand public, de tout le monde, qu'on prenne conscience qu'il faut s'adapter, qu'il faut anticiper de manière à être prêt le jour où la mer va un peu trop grignoter nos îles et nos territoires.
