Coups de feu au Lamentin : l'auteur de 18 ans incarcéré

Par 17/02/2023 - 21:30 • Mis à jour le 18/02/2023 - 10:22

Nous vous en parlions précédemment, un individu avait ouvert le feu mardi en pleine journée dans une résidence du Lamentin, touchant grièvement un autre jeune par balle. Le mis en cause, interpellé les jours suivants, était présenté en comparution immédiate. Tout juste majeur, il a indiqué que la victime et sa bande lui en voulaient, pour une histoire de chaîne en or, il se serait donc défendu. Le Tribunal a prononcé 4 ans de prison dont 2 fermes avec mandat de dépôt à l'issue de l'audience.

    Coups de feu au Lamentin : l'auteur de 18 ans incarcéré

Une affaire qui aurait pu finir en meurtre, comme c’est souvent le cas dans de telles circonstances a rappelé le Procureur de la République. La balle s’est logée à quelques centimètres d’une partie vitale, si ça avait été le cas, le mis en cause serait jugé aux Assises. Mardi vers 15h, des tirs retentissent à la résidence Crâne, un quartier populaire tristement connu pour ses agressions a aussi rappelé le Tribunal.

Sur place, les secours trouvent un jeune grièvement blessé, il a fait l’objet depuis d’une intervention au bloc opératoire, le nerf sciatique a été touché et pour l'heure, les conséquences ne sont pas encore connues. Tout serait parti d’une histoire de chaîne en or volée au carnaval les jours précédents, la victime aurait reconnu le bijou autour du cou de son futur agresseur. Trois amis seraient ensuite venus lui prêter main forte pour tenter de le récupérer.

« Je n’ai jamais volé de chaîne, c’est la mienne depuis des années » a déclaré le prévenu sans casier et qui pour l'anecdote passe son BAC cette année. « Ce sont eux qui étaient armés, ils voulaient m’embarquer dans leur voiture ». Sauf que les dires de Johvany Saint-Marc, 18 ans, ne collent pas avec d’autres témoignages, notamment ceux de sa mère, l’objet des convoitises est plutôt récent.

Quant à l’arme, un 9mm, trouvée par hasard dans une ruelle des Abymes, elle a disparu. Jetée sous le pont de l'Alliance soi-disant, mais les plongeurs de la gendarmerie n’ont rien retrouvé. Des changements de versions qui n’ont pas convaincu les juges, qui ont donc prononcé 4 ans de prison dont 2 avec sursis probatoire et mise sous écrous malgré le manque d’antécédents. 

 

 

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