Prison ferme pour 3 suspects interpellés avec des armes

Par 19/01/2023 - 10:41 • Mis à jour le 19/01/2023 - 10:48

3 suspects interpellés le week-end dernier notamment en marge du carnaval étaient présentés en comparution immédiate mercredi au tribunal pointois. Tous porteurs d’armes de poing chargées de nombreuses cartouches. Une attitude étonnante alors que l’évènement est censé être festif et convivial a souligné le parquet. Les prévenus dont un chanteur de Bouyon, ont écopé dans 3 dossiers distincts de peines allant de 12 à 18 mois de prison ferme.

    Prison ferme pour 3 suspects interpellés avec des armes

Un phénomène qui inquiète. Pas moins de 3 armes à feu et pas des moindres, saisies entre samedi et dimanche dernier. Dans le premier cas, Ted Clarin, artiste Bouyon semble t-il connu, a été pris devant une boite de nuit du Lamentin par les gendarmes. Plusieurs coups de feu ont été tiré sur le parking, des vigils avaient été pris à partie. Même s’il est admis que le prévenu n’aurait pas fait usage de son 9mm chargé de 16 balles, lui a été interpellé, pas son complice, le tireur qui s’était enfuit et dont on ignore l'identité.

Le Tribunal a prononcé 2 ans dont 1 ferme sous bracelet électronique car le mis en cause présente des garanties notamment de formation. Il a cependant interdiction de se rendre dans des débits de boissons, ce qui risque de rendre difficiles ses prestations musicales sauf si le juge l’y autorise. Dans les deux autres dossiers, mêmes poursuites, des détentions d’armes de poing en plein carnaval de Pointe-à-Pitre dimanche. 

Toujours des modèles haut de gamme, des Glocks avec pointeur laser intégré et chargés à block. Chelsy Trinqueur, 23 ans et Aaron Pierre 20 ans avaient été repérés par la BAC dans la foule. Les deux viennent de sortir de prison, l’un sous contrôle judiciaire, devrait comparaître prochainement devant la Cour Criminelle pour des faits présumés dans Destreland en 2020, la victime touchée par balle est depuis paralysée. 

Notez et c’est régulier aux audiences, que les prévenus ont indiqué avoir trouvé "par hasard" leurs pistolets dans des buissons ou à Zamia et qu’ils les ont gardé pour se défendre. Une réponse devenue presque systématique devant les juges. Une véritable "catastrophe" en Guadeloupe a dénoncé le parquet, l’actualité le montre chaque jour. Les prévenus, ont écopé pour leur part de 18 mois de prison ferme avec mandat de dépôt. 

 

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