Proxénétisme à Grand-Baie : la mère et son fils condamnés

Par 14/12/2023 - 10:37 • Mis à jour le 14/12/2023 - 18:52

Une mère de 57 ans et son fils de 39 ans, incarcéré pour autre cause, étaient poursuivis pour des faits de proxénétisme au Gosier. Après de multiples renvois (en octobre puis en novembre) pour absence d'avocat, les prévenus ont finalement été condamnés ce mercredi (13 décembre) par le Tribunal Correctionnel en procédure d'urgence.

    Proxénétisme à Grand-Baie : la mère et son fils condamnés

Souvenez-vous, plusieurs interpellations avaient été réalisées au début du mois d'octobre à Grand-Baie au Gosier. Celles de proxénètes présumés ainsi que de prostituées. Une mère et son fils étaient soupçonnés d'avoir mis à disposition des locaux insalubres.

Dix filles hispanophones et un client ont été découverts sur place. Les perquisitions ont démontré l’activité prostitutionnelle déjà relevée lors des surveillances.

Des revenus mensuels

Une dizaine de « chambres » louées à des prostituées étrangères. Selon les enquêteurs, le revenu dégagé de cette exploitation était estimé à plus de 4000€ par mois depuis plusieurs années et constituaient la seule source de revenus des 2 mis en cause jugés hier.

La mère aurait repris « les affaires » de son fils depuis qu'il est en prison. Ce dernier a défendu celle-ci en endossant toute la responsabilité. Ils ont écopé respectivement de 2 ans de prison avec sursis et 3 ans fermes, ainsi que d'amendes.

Lutte contre le proxénétisme 

La descente avait été effectuée dans le cadre de l’intensification de la lutte contre le proxénétisme et la traite des êtres humains, impulsée par les groupes locaux de traitements de la délinquance dédiés, le parquet de Pointe-à-Pitre a saisi la division de l’investigation spécialisée de la police nationale d’une enquête préliminaire, portant sur ces faits de proxénétisme.

Une audience longue et éprouvante 

Notez que lors de l'audience marathon qui a duré plusieurs heures ce mercredi soir, la mère mise en cause a fait un malaise dans le box. Du personnel soignant a dû être appelé avant de pouvoir poursuivre les débats, qui se sont terminés aux alentours de minuit.

 


 

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